FAQs

Vous êtes nombreux, même très nombreux, à nous poser quelques questions récurrentes. Nous avons réuni les principales d'entre elles et tenté d'y répondre le plus objectivement possible.
N'hésitez pas à nous faire part de toutes vos remarques. Elles nous renforcent dans notre combat citoyen.
Merci  

Mais, réparer ne coûte-t-il pas trop cher par rapport au remplacement par du matériel neuf ?

Tout d'abord, nous arrivons à réparer durablement près de 90% des appareils qui nous sont confiés et cela à prix raisonnable (grand maximum 1/3 de la valeur vénale...).

En ce sens, avant d'envisager un remplacement, il convient de toujours faire établir un devis (gratuit en atelier). Nos techniciens vous guideront et vous conseilleront utilement en fonction de vos propres exigences et besoins. 

Toutefois,  il arrive que des pièces trop coûteuses doivent être remplacées, il arrive aussi que certaines pièces ne soient plus livrable, parfois même certaines pièces ne l'ont jamais été, dans ces cas il n'est jamais trop tard pour réinvestir dans du neuf de qualité...

Mais pour prendre la bonne décision - réparer ou remplacer, il importe d'avoir connaissance des éléments techniques précis. C'est pour cela que nous offrons (gratuitement) notre expertise en matière de devis en atelier.

Mais pourquoi faire réparer chez vous plutôt que dans un Repairs-Café ?

Les Repairs-Café sont une excellente initiative et participe à la conscientisation de nombreux citoyens. C'est l'alternative idéale pour les petits dépannages, non urgents (et parfois même certains grands dépannages...). Leurs bénévoles font généralement du très bon boulot. Mais ils sont confrontés à d'énormes difficultés. Notamment, lorsqu'il s'agit de poser des diagnostiques complexes, ou encore pour se procurer certaines pièces détachées. Ceci étant, il est toujours utile de les consulter, en générale, nous trouvons qu'ils sont de bons conseils.

En ce qui nous concerne, nous sommes une petite coopérative. Nous avons l'ambition de fonctionner dans l'économie réelle en répondant quotidiennement à des besoins réels et concrets.

Pour cela, il nous faut être efficace et disponible face aux besoins ponctuels variés qui se présentent quotidiennement. Il nous faut pouvoir s’appuyer sur une organisation efficiente inscrite dans la durée. Il faut s'assurer d'une permanence d'accueil, d'une permanence technique, du bon fonctionnement d'atelier performant, du suivi des commandes des pièces détachées, du suivi de chaque intervention... Bref, il faut s'assurer de la bonne finalité de chaque intervention en réponse à chaque besoin spécifique.     

Bien que pas cher, nous ne sommes pas gratuits (48€/h soit 12€ le 1/4h).

Nous n'acceptons aucun don, aucun subside, ni aucune subvention quelconque de qui que ce soit ou de quelque institution que ce soit. 

Si les citoyens veulent soutenir notre projet sociétal, ils peuvent: 

  1. nous faire travailler;
  2. nous laisser une appréciation et un mot de soutien sur cette page FB;
  3. signer notre appel pétition etsionreparait.be/pétition

Y-a-t-il des appareils non réparables ?

En principe et en parfaite logique, tout ce qui a été conçu par l’homme devrait se trouver réparable.

Dans la pratique, pourtant, il arrive que certains appareils ne soient pas réparables soit par inopportunité économique (c’est fréquemment le cas du petit matériel de faible valeur marchande), soit par indisponibilité des pièces détachées nécessaires à la réparation, soit par l'inaccessibilité des documentations techniques, voire encore par l'inaccessibilité aux composants dû à la miniaturisation ou à la conception volontaire d’ensembles scellés...     

L'obsolescence programmée ne serait-elle pas un mythe ?

Et bien non, malheureusement! Notre expérience de terrain nous montre à quel point elle est bien réelle et répandue. 

Elle se traduit de différentes manières ( composant sous calibré, composant de puissance dégageant une énergie thermique placé aux endroits inapropriées, chipest calculant l'usage et programmé pour une mise en sécurité après un certain nombre d'usage, pièces détachées inaccecible, pièce détachée non livrable ou trop couteuse, mise à jour logiciel ne permettant plus l'usage des fonctionnalités des appareils, etc...).

Pourquoi ne pas légiférer et condamner cette pratique ?

La France, par la Loi Hamon a rendu illégale et condamnable toute mises en oeuvre d'obsolescence programmée. Il se fait que, malgré les constats, l'intentionnalité de la mise en oeuvre de cette pratique est pratiquement indémontrable formellement.

Cette Loi, bien qu'inefficace, a le mérite d’envoyer un signal clair aux fabricants.

Mais concrètement, que font nos politiques en Belgique ?

Les choses évoluent, PS, Écolo-Groen et Cdh ont chacun déposé un projet de loi intéressant. Dans ce cadre, nous avons pu intervenir, et activement participer aux débats, en commission à la Chambre (le 14 mars 2017). 

Kris Peeters a commandé une étude qui, en autre, alimente le rapport de MC Merghem. Ce rapport est d'une très grande lucidité. Il devrait permettre d'éclairer le parlement et, peut-être, susciter une unanimité afin de mettre en oeuvre une batterie de mesures permettant de lutter efficacement contre l'obsolescence prématurée de nombreux produits tant en Belgique (qui deviendrait ainsi précurseur et modèle) qu'en Europe...

Les chemins empruntés pour la production législative sont longs, mais on avance...

Mais si les produits durent plus longtemps, des usines ne vont-elles pas fermer ?

Les bénéfices sociétaux de la durabilité des produits et de leur réparabilité sont infiniment plus en phase avec nos besoins de progrès que ceux obtenus par l'obsolescence prématurée de nos biens de consommation. 

En effet, certaines chaines de fabrications risquent de se retrouvée obsolètes, mais d'autres se développeront pour construire plus durable.

Mais ne risque-t-on pas de freiner l'innovation en ne voulant que des biens durables ?

Construire durable n'empêche en rien le progrès. Bien au contraire, le durable libère des ressources qui peuvent être réorientées vers le développement créatif. Notre société n'a rien a gagner en remplaçant fréquemment ses produits par des produits quasi similaire. Ils sont rares les citoyens qui veulent toujours disposer du dernier cri et surtout qui sont disposer à payer le prix fort pour ces produits.

Mais, qu'en est-il de l'obsolescence des produits et du remplacement par moins énergivores ?

Quant aux produits moins énergivores, sachez qu'ils sont toujours présentés sans tenir compte des externalités environnementales ni de conception ni de traitement des déchets.

Par exemple, actuellement, pour faire une réelle économie d'impact environnemental en remplaçant un lave linge classé C par un A, il vous faudrait l'utiliser, approximativement, 55 ans, à raison d'un cycle par jour!

Remettons nos ingénieurs aux service du seul développement qui nous humanise, le développement durable!

Ne trouvez-vous pas votre démarche utopique, ne seriez-vous pas de doux rêveurs ?

En effet, à rêver seul, dans son coin, nous restons dans le monde onirique. Mais lorsque l'on se met à rêver à plusieurs les rêves prennent la forme de projet, initient des actions, voire des réalisations... Les choses bougent, rêvez avec nous! ;-) 

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